Prendre soin de soi pour mieux prendre soin d’autrui

Il est facile de concevoir que se rendre disponible aux besoins d’autrui en oubliant de prendre soin des nôtres n’est pas pas une solution équilibrée et durable. La pratique nous rapproche donc dans un premier temps de nos besoins pour mieux y répondre. Elle  permet aussi une meilleur connaissance de soi et de nos capacités, améliorant nos réactions aux situations difficiles.

Les compétences psychosociales

Les fonctions de soutiens et d’accompagnants ne se résument pas à des gestes techniques ou des conseils. Dans ces relations nous mobilisons des aptitudes liées aussi au savoir-être. La méditation nous permet de cultiver certaines d’entre-elles :

• l’empathie, qui permet de comprendre les besoins et le point de vue d’autrui.
• la régulation émotionnelle, grâce à une meilleure perception et compréhension de nos émotions et la mise au contact de nos besoins.
• la régulation du stress, pour nous permettre d’apporter une réponse adaptée aux situations déclencheuses.
• la confiance en soi (intiment liée à la connaissance et l’estime de soi)

(Re)donner du sens

Développer la compassion

À ne pas confondre avec la charité ou la pitié, la compassion (ou sollicitude empathique) est une capacité à reconnaître et comprendre la souffrance d’autrui ET souhaiter/agir pour y remédier. En nous appuyant sur nos compétences psychosociales, c’est une attitude équilibrée que l’on peut cultiver et qui évite les revers de l’épuisement émotionnels.

L’entraînement nous permet ensuite de développer une présence attentive, et une intelligence émotionnelle qui se met au service de nos relations (posture, regard,  écoute …)