Un appui pour notre santé mentale et physique
Les pratiques méditatives mobilisent plusieurs mécanismes neurologiques, en particulier les mécanismes de régulation de l’attention, la régulation des émotions, l’interoception et la proprioception(conscience du corps intérieur et dans l’espace), les capacités métacognitives (conscience de nos pensées).
Cet entraînement facilite certaines structures cérébrales (grâce à la neuroplasticité) et impacte notre physiologie. Les études montrent des effets sur notre système respiratoire, cardiovasculaire, digestif, immunitaire ou le vieillissement …
C’est donc biologiquement que méditer induit des comportements favorables à notre santé physique (nourriture, sommeil, activité …) mais aussi mentale (stress, confiance en soi, fatigue …)
Des applications Thérapeutiques
- Amélioration de la régulation des émotions :
- meilleures conscience et reconnaissance de ses émotions
- meilleur contrôle de son impulsivité
- moins de rumination mentale dysfonctionnelle (abstraite et analytique) et plus de rumination constructive (concrète et basée sur l’expérience du moment)
- moindre évitement de ses émotions aversives (pensées pénibles, sensations désagréables, sentiments déplaisants)
- Augmentation de la tolérance de la détresse psychologique (stress, anxiété,…) et de la douleur physique
- Réduction de la sévérité de la dépression et prévention de la rechute en dépression récurrente
- Amélioration de certaines capacités mentales : attention, inhibition des automatismes, flexibilité cognitive (créativité verbale, changement de focus attentionnel, décentration de ses pensées), perception de ses sensations corporelles
- Engagement dans des actions en lien avec ses valeurs (buts fondamentaux, rôles, besoins psychologiques)
- le stress, l’anxieté, la dépression, l’épuisement émotionnel (burn-out)
- les Troubles Obsessionnels Compulsifs
- l’Addiction
- les douleurs et souffrances chroniques
- la préparation à l’accouchement – qui, je le souligne, n’est pas une maladie
- …
Contre Indications
La méditation n’étant pas une recette miracle, il y a aussi des moments où la pratique n’est pas adaptée. Voici les principales contre-indications :
- Dépression en phase aiguë
- « Maniaco-dépression » non stabilisée
- Troubles de l’attention
- Séquelles psychologiques non-traitées d’abus physiques, émotionnels ou sexuels
- Dissociations
- Attaques de panique récurrentes
- Troubles psychotiques (hallucinations, délires)
Un entretien de départ doit être réalisé pour déterminer la motivation des patients à mettre en œuvre dans leur quotidien et au cours des séances le programme. L’entretien sert aussi de lieu d’échange sur les intentions des patients, détermine leur niveau de motivation et la possibilité pour eux de s’investir dans le programme (plus d’une heure de pratiques formelles et informelles quotidiennes).
Depuis 2022, je constitue ma légitimité pour partager la pratique en milieu thérapeutique par :
- une attention à inclure l’approche dans une dynamique d’équipe thérapeutique,
- une formation “Instruire la pleine conscience – Le cycle fondamental” avec l’organisme de formation en psycho-santé Symbiofi.
- à ce jour, 473 heures d’ateliers en milieu hospitalier
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Faire une pause, s'arrêter et observer nos conforts et nos inconforts pour mieux agir, sans réagir.
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